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Photo du rédacteurGinette Flora Amouma

Pour un écu d'or

Dernière mise à jour : 6 juin 2023


Palsambleu, que se passait-il ? Le château se chargeait des dorures des siècles qu’il avait traversés. Ce n’était pas dans le château fort qu’il s’était aventuré mais dans les terres nouvellement transformées du dernier Comte qui organisait des fêtes galantes pour animer le domaine devenu silencieux depuis les récentes pandémies. Les écailles d'un silence avaient ombragé les charmilles, un calme discret et furtif avait rampé sur les murs, il ne s’était pas rendu dans les combles, les pièces vides lui rappelaient des scènes qu’il ne parvenait pas à ôter de sa mémoire. De mémoire, il n’en avait pas, il avait une somnolence continue d'un temps qu'on lui concédait. Il pouvait s’échapper aux blessures des jours en retrouvant la trace des événements passés.

Robin de Villiers arriva au Château de Salles pour espérer se faufiler dans l’animation prévue en ce jour de printemps. Un défilé de carnaval et son divertissement qui se trouvait être la chasse à l’écu d’or avait pour but non seulement d’apporter un grand moment de culture aux passionnés de la reconstitution historique mais aussi de renflouer les caisses du domaine qui était source d’incessants travaux de rénovation. Le Comte avait restauré son héritage en s’adaptant aux façons de son temps, aux avancées d’une technologie et d’une robotique que Robin peinait à rattraper.

Il ne se sentait bien que sur son cheval. C’était à bride abattue qu’il cherchait Cyrielle, c’était en flattant l’encolure de Charatz qu’il sauvegardait les mesures désordonnées de son cœur battant d’attente.

En ce printemps, le Comte avait décidé de retrouver l’allégresse des grands moments festifs: une présentation des costumes du Moyen-âge et des périodes de la Renaissance et du Baroque avait eu une bonne résonance dans son entourage. L’animation doublée d’un ballet costumé suivi d'un concert avait emporté tous les suffrages. Les visiteurs étaient priés d’arriver costumés, de rivaliser d’originalité et de se conformer au mieux aux vêtures du Moyen-âge et de la Renaissance.

Les troubadours étaient déjà en place avec leur luth et leur flûte.

Robin avait endossé son habit de gentilhomme. Il n’avait rien d’autre à faire que de remettre son surcot. Le jabot de dentelle, la blanche chemise aux manches à volants, il les avait pieusement ressortis de leurs fourreaux où des copeaux de cèdre entretenaient la fraîcheur de l’étoffe.

Endossés cependant pour quelques escapades nocturnes et quelques voyages à travers les siècles pour espérer retrouver Cyrielle, il les avait à maintes reprises remballés devant l’échec de ses tentatives pour bousculer le temps. Il ne pouvait vivre et faire revivre que le temps qu’il avait vécu auprès d’elle. Depuis, il la cherchait encore dans toutes les coulures du sablier.

Une foule de visiteurs serpentait devant les étalages de l’accueil. Beaucoup de participants arrivaient en costumes de paysans, qui avec une fourche, qui avec une herse en main, des galoches aux pieds. Si les dames qui entraient n’avaient pas lésiné sur leurs dentelles et les accessoires raffinés, il remarqua un nombre plus important de femmes qui avaient préféré un costume sobre et d’une simplicité que les rigueurs économiques de leur quotidien leur imposaient. Il y avait dans la jupe de cotonnade, dans le tablier ocre et dans le corsage sans empiècement, une volonté de ne pas rivaliser avec les demoiselles du défilé des costumes.

Le clou de l’animation était la fouille des jardins et du grand parc aux arbres remarquables de hêtres et d’ifs, d’aubépines et de sapins.

"Plus de chasse à courre, avaient dit tes aïeux et si tu me vois, regarde, on préfère la danse et la musique. Tout est banni de ce que tu déplorais et tout est remplacé par des chasses aux écus d’or. En vérité, le maître espère toujours retrouver l’écu de sa famille, une pièce héraldique qui fait partie des biens de la famille. En laissant les personnes se mettre en quatre pour fouiller, chercher et arracher les mauvaises herbes, il espère que l’un d’eux lui rapporterait l’écu unique qu’un de ses aïeux a perdu. C’est ce que dit la rumeur tenace qui court dans les alcôves du château."


– Votre ticket d’entrée, Monsieur.

– Je ne pense pas l’avoir. Je l’ai égaré.

– A la bonne heure ! Vous n’entrez pas.

– J’ai de quoi m’en acquitter, voici un écu.

Un rire comique secoua le guichetier :


– Vous ne comptez pas payer avec cette monnaie ! Certes, on cherche l’écu mais on ne paye pas avec des écus de collection !

– Désolé. Je croyais que toute l’animation se déclinait en écus, de l’entrée à la sortie.

– On fait ce qu’on peut, Monsieur. Si vous ne pouvez pas payer, il vous faudra passer par l’étape des oubliettes.


Dépité, Robin eut recours à ses fugues.


" Cela fait des années, des siècles que je passe par la porte des songes pour entrer dans les terres du château fort. J’entends la foule qui attend que le maître d’œuvre sonne le tocsin pour le départ du grand défilé des costumes. J’ai vu une viole de gambe abandonnée sur le banc de pierre. En me faisant passer pour un instructeur, j’aurais l’occasion de lorgner les recoins des statues de l’étang. Piètres arguties ! Croîs-tu qu’on n’y ait pas songé ! Tout a déjà été fouillé de haut en bas, des combles aux dépendances. On croit encore que c’est moi qui ai dérobé l’écu d’or des coffres du domaine. On croit encore que c’est moi ! Si tu savais, Cyrielle comme je voudrais tant que tu sois à mes côtés pour me laisser te raconter ce qui s’est passé quand tu as disparu. Rien aucune fouille du domaine ne rendra l’écu d’or puisque tu l’as pris. L’écu d’or qu'on cherche encore et que tu as arraché à ta famille en signe de rébellion."


Une ronde s’était formée autour du colombier d’où s’était positionné le défilé de l’aile gauche pendant qu’une autre s’esbaudissait devant les battants de l’aile droite. Elles se préparaient à se croiser sur un pas de saltarelle qu’un air de Chrétien de Troyes ferait tournoyer.

"Je m’approchai du colombier. Tant de colombes se sont laissé apprivoiser. Les oiseaux aimaient manger dans tes mains et venaient boire aux abreuvoirs que tu remplissais. Ce besoin apaisant de revenir aux choses de nos mondes comme prendre la cruche des mains de ta suivante pour remplir par toi-même les mangeoires, je n’avais de cesse de te voir porter le pain aux oiseaux, des grains que les pigeons d’un coup d’ailes blanches emportaient dans leurs boulins.

Les nichoirs sont restés comme ils étaient. Plus aucun pigeon ne s’aventure mais parfois un oiseau intrigué par l’énorme bâtisse ovoïde posée dans les jardins, vient se risquer dans l’ouverture. La tour ronde et trapue garde toute sa pierraille creusée de poches désormais vides, orbites sombres, laissées à la seule imagination des visiteurs. Nous n’avions jamais aimé tant que ces lieux, les pigeons se posaient sur tes mains et s’envolaient chargés de caresses précautionneuses. Alma revient toujours quand je hante les terres du Comte."


Une cinquantaine de personnes en habits de cour attendaient que les premières notes d’un madrigal les transportent en des lieux lointains. Il fallait s’immerger dans cette représentation. On l’harnachait dans les salles communes, dans les granges restaurées, c’était la réserve où s'enchevêtraient des raccords, des câbles, de noires caisses de résonnance aux écrans grillagés d’où bondissait la musique. Elle se mit à flotter puis elle s’amplifia et portés par la cadence, les quelques figurants habillés en goliards arrivaient dans le doux bruissement du vent exhibant la révélation d’un temps de retrouvailles, ni rêve ni mélancolie, juste un peu de ferveur qui poudroie le clair obscur d’une scène ancienne. C’était comme si la porte d’une chapelle s’ouvrait d‘où surgissait une nuée d’aèdes et de pénitents sur l’air d’ovis eternitatis de Hildegarde de Bingen.


" Je restai à tes fenêtres quand tu en jouais les mesures, c’était pour moi l’attente d’une joie indicible, une croisade intérieure pendant qu’un instinct vigilant m’avançait déjà d’autres notes plus amères. Des pas arrivaient lentement mais je ne fixai que l’abside et là éternellement présent, vivait la véritable raison de la chapelle, pas seulement l’autel aux oraisons mais le retable sculpté par les aïeux, les premiers maîtres du château. Un générique.

Quand un air de Monteverdi s’éleva, il y avait une autre sorte de déchirure qui ramenait l’étincelle d’une singulière douceur à tel point qu’elle m’était douloureuse, celle qui s’était installée dans ton absence et celle qui me faisait parcourir d'autres périodes, la Renaissance, le Baroque et les suivantes que j'ai en vain rabattues pour te retrouver. Ai-je vécu vieux, longtemps dans la redondance d’une conversation que j’activais toujours, ne voulant jamais que ta voix disparaisse. Que des arpèges ramènent ta joie, ton rire et ta détresse, ta voix vibrante de mille sentiments enchâssés ! Et que la musique ne s’interrompe jamais ! Elle m’a permis de retenir ta présence.

Les violons déchirent le ciel, ma mie, les années de dépouillement défilent ainsi entre les bretelles des cèdres et des pins, je fuguais encore dans les citadelles laissées en ruines, espaces recroquevillés et dans le temps qui marchait et que j’interrompais, je cherchais non plus la piste de ta fuite mais l’instant où une vibration atteindrait le trémolo de ta voix. J’ai suivi les danseurs, le lyrisme des bateleurs de poésie, en ce moment, je pouvais traverser les aiguilles des fragments des heures partagées, m’apaiser, oublier que les humains se séparent.

Je m’arrêtai au seul balbutiement d’une unique dimension temporelle. Ailleurs, entre les frondaisons et l’ampleur des embrasements existe une percée. Que ce soit d’un nuage ou d’un orage, il existe quelque part un endroit où je pouvais t’atteindre."

Ils captivèrent le cœur des auditeurs, leurs instruments ramenaient la vie d'une époque révolue. C’était une danse de notes, de gestes et de sourires, c’était une effusion, c’était une joie jubilatoire.

Le chant symphonique, Robin l’écoutait avec attention, il allait au bout de chaque mesure, il sauterait les siècles pour venir emporter le déchirement du violon dans la canopée effarouchée par les caprices du vent. Une sonate allait mordiller les brins de sauge dans les fourrés.

La foule des visiteurs s’éparpillait déjà dans les bosquets, les plus avisés repéraient les paniers d’osier des figurants, remplis de pétales de fleurs des champs. Certains en jetaient des poignées au passage de gentes dames du défilé mais point d’écu d’or.

Si écu il y avait, on entendait des cris, des vivats qui tombaient aussitôt quand il ne s’agissait que des écus en laiton. Pour plus de fantaisie et de diversité, les organisateurs avaient enfoui à dessein quelques écus dorés ornés d’un motif représentant des fougères et des sapins avec, gravée en son centre, l’année de l’événement. Chaque visiteur un peu déçu pouvait espérer en trouver au moins un exemplaire et ne repartait pas bredouille.

Robin eut l’idée de visiter les cuisines, les jarres et les bassines, c’était un endroit qui souvent lorgné puis boudé, était vite prospecté. Il voulait revoir la pièce où si souvent il prenait une boisson chaude, Florine la cuisinière ne l’avait jamais rejeté.

Les plus dégourdis des visiteurs plongeaient la main dans les jardinières. Les minutes puis les heures s’égrenaient, aux manifestations costumées suivirent les concerts d'ensembles musicaux. L’Italian Ars Nova était à l’honneur, des figurants avaient été conviés pour servir de chœur pendant que les enfants couraient devant eux, suivis de leurs parents. Les visiteurs prenaient la clé des champs.


" Ce jour-là, rien ne pouvait prédire que le jour d’après serait radicalement son opposé.

Le Comte avait réuni sa famille et m’avait froidement écarté :


– A partir de cet instant, la causerie se fera sans vous. J’ai réuni mes fils.


Je n’oublierai jamais le fracas de ton irruption à ce moment où le maître et ses héritiers se réunissaient pour s'entretenir du droit successoral.


– Que fais-tu, Cyrielle ? Je ne t’ai point convoqué.

– Je suis l’aînée, la première qui vous fit père, que me réservez-vous si je ne peux avoir le droit de gérer mes terres ?

– Ton alliance avec Gontran te fera entrer dans d’autres terres. C’est ainsi. Tu n’as pas à t’en offusquer ni à te sentir outragée. Ménage tes forces pour ce qui t’attend quand tu t’uniras avec un châtelain. Maintenant, laissez-nous. Robin, reconduisez-la.


J’essayai de te soustraire à ce que je sentais être une violente éruption. Je m’avançai pour faire de mon corps un bien déraisonnable bouclier. J’étais le secrétaire du lieu autant dire le serviteur du maître. Tu eus l’insigne droiture de ne faire éclater ta colère qu’hors de sa vue. Il n’eût point apprécié tes écarts. J’ai encore le bruit de ta fureur dans mes tympans que tu malmenais tant tu criais ta détresse :


– Tu te rends compte, je ne viendrai ici qu’en tant qu’invitée, chez moi, là où j’ai grandi ! Qui s’occupera des colombes comme je l’ai toujours fait ? Et mes roses ?

Robin, qui suis-je ? Pourquoi n’ai-je pas droit à la parole ? Je me vengerai, tu m’entends, je me vengerai.


Tristes folies que ces algarades anciennes ! Qu’avons-nous fait de nos jours si pleins de chaume et de bon pain levé au goût des pleurotes, nous qui avions la tendre valeur de la terre entre nos mains ! Pour t’avoir entendue, je t’ai entendue et j’entends encore cette colère qui fait notre malheur à tous les deux. En moi, cette forte commotion dure toujours.

A quelque temps de là, au moment de la cérémonie familiale qui mettait aux mains du premier fils le flambeau de la relève, les droits du légitime successeur, le Comte entra dans une rage folle. L’écu d’or gravé aux emblèmes héraldiques du clan avait disparu. Les autres pièces, écussons, gravures, poinçons n’avaient pas bougé dans le coffre, seul l’écu manquait.

Il ne s’écoula pas plus de quelques heures pour qu’on remarquât la disparition de Cyrielle. Je fus convoqué mais je ne savais rien.

– Et vous osez me dire que vous ne savez rien ! Votre constance, votre accointance, votre dévouement auprès de ma fille, tout prêtait à croire que vous étiez davantage qu’un simple ami et que le terme de confident vous seyait. Qui d’autre pouvait dérober l’écu d’or , qui d’autre connaissait les secrets de famille, qui d’autre l’a encouragée, l’a laissée agir à sa guise et même l’a dirigée, que sais-je ? Avouez !


Je n’avais rien à avouer. Je fus rejeté, banni, honni, voué aux gémonies, cloué au pilori, menacé de persécutions. Je n’avais plus qu’à disparaître.

Si Cyrielle était en fuite avec l’écu d’or, il n’y avait plus à se triturer les méninges sur les sortilèges de l'héraldisme des De Salles. Mais le Comte et ses descendants entretinrent le mystère pendant des siècles. L’actuel Comte a retrouvé dans ses archives l’anecdote soigneusement consignée dans les ouvrages des mémoires de son ancêtre. Sa bibliothèque est une véritable caverne de livres reliés posés en rangs serrés sur des étagères qui rendent encore une furtive odeur de sciure. Des personnages en cire recréent des scènes historiques. On les voit penchés sur des manuscrits ou assis devant le bureau préservé, tous les dignitaires qui ont contribué à faire avancer le temps et les événements sont figés dans la majesté de leurs fonctions .

Le Comte eut ainsi l’idée de redorer ses armoiries en livrant une page de l’histoire du château familial. La découverte de l’existence d’une pièce unique, la lecture d’une crise familiale qui fait l’impasse sur un personnage de son arbre généalogique, autant de jalons qui l'ont profondément marqué. Il n’eut point de cesse que de trouver un moyen de rendre justice à cette lointaine aïeule, l’ennoblissant d’arguments propres à lui conférer une aura de grandeur, préférant faire d’elle une icône de la rude passion que de la laisser dévastée par un opprobre qui ne convenait pas à la pérennité de son lignage.

Les jardins à l’anglaise sont venus atténuer la rigueur de l’art topiaire en boules. Les ifs taillés en triangles et la mosaïque de buis alignés rivalisaient avec la ripisylve des étangs où s’épanchaient des roseaux et des lis d’eau.

Un madrigal du Trecento caressa l’air très doux passant sur les pins laricio, les cyprès s’en trouvèrent rassérénés et se mirent à bruire. Je faisais mine de remuer les feuilles mortes et de m’intéresser aux faines éplorées. Des tapis de broussailles déversées sur tout le long du parcours croustillaient sous les pas pour corser l’aventure qui prenait des allures de fugue champêtre. Pignons enfouis dans des amas de brindilles jaunies, glands curieux montrant leur crête verte et noix de cyprès louchant comme des galbules globuleux aux couleurs changeantes. A moi, il ne me fut pas donné de trouver des écus en laiton. Ce n’était pas l’écu que je cherchais, je courais derrière la trace possible, inaltérable de nos pas dans les buissons, je nous voyais repoussant de nos bourdons les vieux branchages qui dévoilaient entre leurs écorces déchiquetées, forées de galeries, des terriers où s’installaient les spores de champignons que nos secrets d’enfants assiégeaient de siècle en siècle.

Des cris et des rires me parvenaient. Ils avaient trouvé les quelque pièces pour conserver en leur cœur en émoi, le plaisir d’un jour de printemps.


Et je m’en allai dans les profondeurs des jardins et des bois, devant des vasques ébréchées, plongeant mes mains dans la fontaine à qui je récitai une des ballades médiévales. Je ne savais pas où j’allais choir, je ne souhaitais que reprendre le guet devant les murs du château fort en espérant que je te retrouverai. J’ai suivi le galop de ton cheval que Charatz peinait à suivre malgré les haltes que je faisais pour humer le sol à la recherche d’un indice, d’un élément qui nous redonnerait espoir. Charatz s’écroulait, toi, tu aiguillonnais ta monture, tu la poussais jusques dans ses dernières forces. Le village n’avait jamais pu me renseigner sur la direction que tu avais prise. Tu n’as laissé qu’un sillage sur la piste poudreuse qui s’éloignait jusqu’à gravir les demeures du lointain, le ciel un jour pourra-t-il me dire où tu te dirigeais ?


Je longeai le ru du fortin, recroquevillé sur le coteau comme s’il voulait se soustraire à mon exploration mais les fougères avides et gourmandes croissent le long des berges humides. En empruntant les marches boiteuses de l’escalier en pierre, je partis me dissimuler à tous les regards. "

Avril 2023


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9 Comments


Colette Kahn
Colette Kahn
May 03, 2023

J'entends dans ton récit, qui nous emporte loin, l'histoire de Robin et Crystelle jouée par des ménestrels et j'y suis au centre, portée par la justesse de tes mots...

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C'est une histoire qui traverse les siècles ...

Merci , Alice pour ta lecture .

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Unknown member
May 02, 2023

Il parait que chaque famille cache un secret. Et ce Robin avait semble-t-il l'art de secret taire. Enfin, un temps. Quelle vertigineuse plongée dans le passé par le présent. Je suis hors d'haleine. Et dire que pendant ce temps-là, l'écu dort! Il en a de la veine!

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Unknown member
May 02, 2023
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Trop peu. En tout cas parfois un peu lourd, mais on ne se refait pas.. (nul n'est pas refait) mais chut... c'est un secret... ;-)).

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Fournier Viviane
Fournier Viviane
May 02, 2023

" De mémoire, il n’en avait pas, il avait une somnolence continue d'un temps qu'on lui concédait. Il pouvait s’échapper aux blessures des jours en retrouvant la trace des événements passés. "

Tu nous emmènes, Ginette, dans un monde d'hier, avec ta plume si belle et tout y est, on vit, on voit, on entend, on cherche ...et on trouve "l'or" sur le bord de tes mots ....❤️ Merciiii !

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Tellement joli ce que tu dis ! Merci, Viviane.

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Fredoladouleur
Fredoladouleur
May 02, 2023

Je n'ai point trouvé l'écu d'Or à fouiller entre les lignes de ce merveilleux texte mais ce que j'y ai déniché est en tous points bien plus précieux : Le Plaisir né d'une plume passionnée qui transpose adroitement et toujours chacune des atmosphères de la moindre de tes œuvres. Mille bravos, Ginette ! ^^

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Ce que j’aime c’est la manière que tu as de dire les choses ! Il y a une autre corde sur ta lyre, celle qui trouve la clé des rêves !

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