La lettre était adressée à un destinataire que Firmin le facteur essayait vainement de localiser. Les habitants du village se connaissaient tous plus ou moins, se croisaient, se saluaient, se congratulaient, c’était un usage dispensé de manière spontanée à qui était susceptible de le recevoir avec sympathie. Le salut jovial à la mode de « chez nous », c’était la coutume et pour la centaine d’âmes qui vivaient auprès des vieilles pierres et qui ne décrochaient pas des voûtes célestes passant près de leurs murs envahis de lierre, chaque visage avait son importance.
Pourtant, en s’approchant de certains regards, les villageois se gardaient de s’épancher comme si la ridule sous un œil mélancolique empêchait le salut familier d’aller plus loin qu’un hochement de tête cordial mais réservé. Une soudaine distance s’appliquait devant la personne qui dégageait une bienveillance solitaire. Il y avait d’autres éléments qui œuvraient instinctivement dans l’émergence d’un salut. Ceux que Firmin passait en revue après avoir vérifié si la personne avait endossé une cuirasse hâtive pour engager une conversation. Il savait renifler le moment où il voyait la personne se défaire de sa veste visible pour se glisser dans une jaquette choisie dans les tiroirs de sa penderie émotionnelle. Nul ne vivait d’une seule et même carapace. Trop de combats avaient cadenassé les corps, les avaient pliés aux exigences de la diversité des situations qu’ils avaient traversées.
Firmin se dit que seuls les enfants, les plus jeunes, ceux qui n’avaient pas encore appris à imiter leurs aînés, les enfants les plus neufs étaient uniques, une belle pierre précieuse aux beaux reflets lumineux et pour qui chaque conte éveillait un intérêt sans équivoque.
Sa lettre dans sa sacoche le démangeait, le tarabustait, il continua sa tournée, jetant son traditionnel bobard à Max le jardinier « Vous ramassez des courgettes et moi je distribue les lettres » suivi d’un éclat de rire qui donnait une bonne rasade de liqueur ensoleillée à leur journée ouverte au vent et aux fortes lueurs des astres. Il vit Matias de loin, évita de le croiser et bifurqua sur une ruelle adjacente, non pas qu’il craignît le forestier mais il faisait en sorte que Matias fût le dernier habitant à visiter, l’homme à qui il remettrait une liasse de son courrier. Il avait toujours des questions à poser à Matias. Les meilleurs moments, il les gardait pour leur donner une rallonge de temps qui faisait fuir les pensées nuisibles.
Sa vie se peuplait ainsi de personnages à qui il avait dévolu un rôle. Il était le magicien, sur son vélo, il pédalait, parfois il s’arrêtait, laissant sa vieille charrette aux chaînes fatiguées, il remontait les marches pour atteindre les maisons les plus accrochées aux parois des collines. En moyenne montagne, il fallait s’attendre à de brusques dénivelés qui vous prenaient de court et à moins d’être un habitué des lieux, on y laissait son souffle.
Jasmine attendait tous les jours le facteur avec une impatience fébrile. Recevoir une lettre écrite par la main d’une personne était un acte précieux qu’elle entourait d’un rituel qui parfois la faisait sourire mais elle tenait à refaire inlassablement quelques gestes comme de se sentir capturé par un événement, le voir venir, l’entretenir, l’attendre dans une effervescence qui distinguait sa journée puis de courir à la rencontre de la personne qui lui apportait son présent. Cette parade de l’esprit pour un événement très mineur occupait son corps qui se sentait exister. Tous les sens en éveil stimulaient sa réserve d’adrénaline qu’elle ne voulait pas voir assoupie.
Elle préparait ses cartes de vœux elle-même et le passage de Firmin, c’était aussi l’occasion pour elle de lui remettre une pléthore de cartes en le priant de les distribuer ou de les mettre dans la boîte aux lettres de ceux qu’il visitait régulièrement. Le facteur était le lien qui la maintenait vivace aux sollicitations des habitants du village, de potentiels intéressés par son atelier de créations artisanales, un moyen autre, amical, de s’annoncer et d’indiquer sa présence. La part d’elle-même qu’elle donnait avait besoin d’être libérée.
Il y avait un circuit à suivre, depuis la fabrication de ses créations jusqu’à leur acheminement et leur propagation, un autre circuit qu’elle savait hasardeux. Firmin constituait un lien de grande ouverture. Il acheminait les cartes et les réalisations uniques en même temps que le courrier. C’était mieux que des dépliants publicitaires déposés dans les boîtes aux lettres.
Chaque année, elle s’apercevait qu’elle rentrait de nouveaux noms dans son répertoire. Des commandes personnalisées avaient donné une autre tournure à son travail. Firmin était le trait d’union, le fil reliant les villageois les uns aux autres, un signe parmi d’autres mais un signe et c’était suffisant pour que les esprits se mettent à embrasser le ciel autrement.
Jasmine le guettait tout en sachant qu’il ne passait pas à des heures fixes. On l’appelait le grand randonneur du village parcourant tous les sentiers, les allées et parfois les recoins qui restaient enclavés dans la roche, on y entrait comme dans des grottes. Firmin était à l’affût de la moindre souche peu ordinaire ou trace de racine qu’il prélevait pour la ramener à Jasmine qui, après une étude de la plante, la remettait à Max qui la replantait dans son jardin où nombre de plantes étranges s’étaient acclimatées et avaient proliféré. Tous étaient sensibles à l’esprit qui végétalisait le clos du village. Une seule liane encordait chaque villageois aussi vigoureusement qu’un lierre accroché aux murs. Ses rameaux rampaient et s’attachaient aux barrières, aux toits, aux murs ocre baignés de lumière. Le soir, le mouvement instinctif et spontané de la plante grimpante semblait formé d’arceaux et de résilles d’empathie. Des treillages montraient le travail soigné du cœur quand ils révélaient une topiaire de bonté.
Le jardinier les baptisait de noms imprononçables qui leur garantissaient une vie sans histoire ni irruption d’un quelconque prédateur. Les jours d’hiver, il manœuvrait un vieux modèle de traction que la neige blanchissait de nacre. Jasmine avait réalisé les cartes elle-même, les remplissant des vivants objets de son imaginaire, la réalité magnifiée avait un langage et ses cartes livraient un message quand elle y collait une brindille, ou cousait une guirlande de feuilles de pétales de poinsettia. C’était des rivages de peinture qu’elle posait sur les pétales tombés des dernières fleurs à s’endormir dans les sols tandis qu’elle leur rendait par d’abondantes couleurs chaudes roussies de sa palette, leur sève épuisée. Chaque carte devenait une invitation à un voyage et plus elle ramassait faines et mousses, plus sa matière première se diversifiait. Tout partait d’un rêve d’enfant : la pomme de pin devenait lutin, la feuille un parchemin, les brins de chanvre portaient le dessin d’une signature.
Les récoltes au bout des ruelles se superposaient et s’amoncelaient dans son atelier. Des colonnes de rondins de bois sauvés des lisières commencèrent à devenir l’écrin du regard qu’elle posait sur les êtres et les choses. Des étagères soulevaient des tornades de feuillets, les papiers se couvraient d’une écriture larvée.
Son atelier était devenu une grotte contenant de menus trésors. Peinture, dessin, collage, avoisinaient avec les planches de création plus élaborées. Ses cartes individualisées tenaient compte de la personnalité de son destinataire, de sa posture intellectuelle qu’elle tentait de découvrir. Elle avait fait faire des saillies pour son atelier qui ne pouvait plus porter ce qu’elle appelait sa « robotique », résultat d’un va et vient avec tous les arts, d’un jumelage réfléchi avec des apports parallèles. La réalisation des santons lui avait permis de tremper son pinceau dans des couleurs qu’elle s’étonnait de voir se produire. C’était la paix après le pétrissage de la chaux, le moulage et le modelage des figurines. Une construction d’une niche nouvelle fut nécessaire. L’étrange protubérance devint une cahute aux murs en rondins de bois. Un appentis vit le jour, extension retenue par de la glaise, de la chaux, de l’argile, un magma dont le résultat fit briller ses yeux.
Chaque année, la petite chaumière prenait une allure de palais de contes de fées. Des encorbellements commençaient à donner une allure joufflue à la maisonnette construite de plain pied à son origine. Les différents artisans du bâtiment passaient la voir pour lui dispenser quelques conseils ou l’aider à solidifier l’ensemble qui ne tenait que par les armatures de la féerie. Ils sécurisaient les poutrelles des balcons. Les arches et les tonnelles de verdure prospéraient, les lignes qu’elles formaient s'astreignaient à s'ajuster aux poutrelles et libérer une harmonie sur laquelle elle comptait pour soutenir d’autres extensions.
Une habitation irréelle s’extirpait d’un nuage au visage hilare, une maison aux dimensions fantaisistes dont elle était l’architecte et qu’elle agrémentait de plots divers, de statuettes en albâtre, de bancs en pierre sur une pelouse gravement sollicitée. Elle se dit qu’une remise d’objets anciens viendrait dans un temps prochain compléter l’ensemble tout en n’ignorant pas que c’était des morceaux d’elle-même qu’elle remisait.
Une barrière vint clôturer la limite des extensions, un terrain balisé restreindrait ses envies d’espace. Si les automnes ponctuaient d’or leurs corbeilles de graminées et si les étés étaient flamboyants, elle laissait l’endroit sans crainte quand elle émigrait en ville pour passer les hivers monotones.
Max le jardinier s’occupait de son jardin et toujours perplexe à chacune de ses visites, ne cessait de se ronger le sang. Les tribulations de la chaumière rameutaient son humeur. De maisonnette qu'elle était à son arrivée en terre incarnée, elle se développait et était en passe de devenir une construction peu banale.
– Ce n’est pas des tomates que je vais bientôt transporter dans ma brouette mais des pierres, des molasses, des grès, des tufs et du porphyre. Il vous faut des salles de spectacles, des ateliers plus grands, des pitons penchés, des tourelles. Elle va bientôt ressembler à quoi votre gîte ? Vous avez essayé de voir tout cela d’un œil de visiteur ?
– Max, ne m’empêchez pas de voir mes pensées s’installer et vivre avec moi. Il y a tant de choses qui se bousculent en moi.
– Té ! Pour se bousculer, ça se bouscule chez vous ! Bientôt, on va voir ici un château improvisé !
– Si vous pouviez m’apporter des coquillages quand vous descendez près de la côte...
– Vos mains travaillent sans arrêt ! Mildiou ! Comme si vous manquiez de quelque chose ! Je le sens, vous prenez tout ce qui vient à vous de peur de les perdre, vous les figez, vous les immobilisez dans l’argile ou la glaise, peu importe l'agglomérant, vous les emprisonnez de peur qu’ils ne s’échappent ou qu’ils ne partent. Je suis un rustre, ma pauvre dame mais ce que je vois est énorme ! C’est une forteresse que vous érigez et vous prenez chez le végétal et même chez l’animal ce que l’humain ne peut vous donner. Vous sculptez des figures mythologiques, vous sortez des êtres fabuleux non pas des contes de fées dont on nous a bien asticotés, non pas des elfes ni de ces petits êtres facétieux qui existent déjà dans nos imaginaires mais vous inventez d’autres personnes plus aimables avec vous.
– Max, vous devenez devin !
– Je pense plutôt que vous créez votre propre terre où tout ce que vous voyez, avez vu et perdu, tout ce que vous avez voulu et jamais vécu, se retrouve entassé et conservé pour une réapparition prochaine car vous croyez qu’en les gardant, ils reviendront.
– Ce n’est pas une boutique d’antiquités. Je n’entrepose rien, j’ai déjà bien assez de petits morceaux de cailloux, de chutes de bois, de franges d’étoffe, de ficelles et de cordelettes !
– En collant toutes les pierres une à une, on arrive à contempler non pas une maison de poupées mais d’êtres vivants que vous essayez de retrouver en les dessinant, en les recouvrant de cette peinture de couleurs qui ne sont que des battements de votre cœur. C’est aussi votre façon de vous mouvoir dans l’espace. Les oiseaux volent de branche en branche, les écureuils ont leur pactes de prévoyance, tout le monde, petits et grands, prévoit, organise, limite sa propriété, range et engrange. Voyez l’écureuil, il se prépare pour l’hiver en accumulant ses vivres dans sa tanière. Vous, vous circulez dans votre espace comme eux, vous sentez venir les choses et les êtres et vous vous prémunissez contre eux. Vous redoutez ce qui peut arriver. Ce que je vois en vous voyant tout rentrer dans une page, dans une malle, dans un tableau, ce que je vois en vous voyant si prompte à tout consolider, c’est que vous craignez de recevoir et de perdre aussitôt et avant que cela ne se produise, vous érigez tout dans une crypte, vous emmurez, vous le clouez et vous contemplez seule tout ce que vous avez imaginé.
C’était la première fois que Max se livrait avec autant de sincérité à un exercice d’introspection. Il était convenu qu’il viendrait s’occuper du jardin de Jasmine et il regimbait car la place se réduisait comme peau de chagrin. Il s’inquiétait de l’abstraction dans laquelle sombrait Jasmine. Elle cultivait les présences de ceux qui étaient passées, elle les cultivait comme lui cultivait ses légumes dans le potager qu’il avait aménagé pour elle dans le fond du jardin où des herbes aromatiques croissaient en liberté.
C’étaient des fragrances de vie mais tellement capiteuses que parfois il ne cessait de se demander à quoi elle pensait. Il prit le pli d’interroger les éraflures des murs, les ressauts des toits, des pièces qu’elle ajoutait, des cloisons qu’elle abattait pour agrandir des couloirs et parvenir à poser un trop plein d’elle qui l’alourdissait. Le bouquet de fougères à larges feuilles à l’entrée de la maison était ce qu’il vit d’abord. Jasmine était passée prendre quelques provisions de matériaux pour ses cartes de vœux.
Des petites statuettes s’alignaient le long des murs, elle avait laissé sécher ses dernières réalisations. Elle avait peint des tableaux qui attendaient. Il ne pouvait pas ne pas songer à l’espace qu’elle peignait, à son envie de s’y enfoncer, d’y voir arriver l’occupant qui l’appelait. Max avait fini par connaître les vibrations de sa protégée. Elle vivait dans des brassées d’aurore et de couchant, elle s’arrêtait au bord des margelles, elle ne touchait pas terre et c’était ce qui le préoccupait. C’était sa fée des bois.
Firmin le facteur fit tinter la clochette accrochée sur la barrière. Jasmine accourut.
– Dites-moi si vous y voyez clair, j’ai un souci.
– Oui, Firmin, qu’y -a-t-il ?
– C’est cette lettre. L’adresse n’existe nulle part. J’ai fait le tour du village, interrogé tout le monde mais personne ne sait.
Jasmine prit la lettre. Elle était adressée à :
« La dame auprès du bois
A l’orée où clament les choucas
Si vous arrivez avant moi
Dites lui que c’est un jour de joie. »
– Mais c’est un début de conte, Firmin. Vous devez déposer cette lettre chez la personne qui saura écrire la suite de l’histoire. Cela se passe ainsi quand arrivent les fêtes mais je ne savais pas que cette année, on remettrait à l’honneur cette tradition surannée. Les lutins ou les elfes des bois se taquinent sans cesse et aiment surprendre. Ils vous mettent au défi de trouver la solution de l’énigme.
– M’est avis que c’est vous la dame des bois !
– Ce serait trop facile. Cela peut être Violaine la couturière qui a cousu tous les costumes des spectacles mais a-t-elle écrit la suite de ce conte, c’est ce que vous avez à chercher.
– Et puis aussi Liliane, la choriste et les autres. J’ai palabré avec ces dames qui ont toutes fait la moue. Il leur manque ce je ne sais quoi qui donnerait raison à ces vers joliment tournés. Un soupçon de féerie. C’est une lettre à poser sur le sapin ou dans toute autre cavité faite pour recevoir ce genre de nouvelles. Alors je me suis dit pourquoi ne pas la déposer dans votre incroyable atelier où vous sculptez tous les personnages qui s’agitent dans les bois.
Jasmine regarda autour d’elle comme si elle suivait pour la première fois le regard du facteur. Sa maison ne ressemblait plus à rien, le jardin était parsemé de cailloux qui menaient à des sculptures. La maisonnette présentait plusieurs extensions, cela semblait se développer, s’approprier les sols en friche, s’étendre et vouloir s’enfoncer plus loin, plus profondément. Son cœur se serra comme si elle lisait sa propre confession, la silencieuse confidence de son incantation posée sur les pierres et les végétaux. Des mains agiles l’avaient aidée à monter des murs, des plafonds, des toits en pente. La structure soutenait un ensemble de plusieurs strates, la panoplie des âges qui se bousculaient en elle, naissaient et vivaient les uns auprès des autres en silence sans jamais mourir. L’enfant qu’elle avait été, vivait encore, avait besoin de féerie et en redemandait. Une histoire sans fin, celle qu’elle enveloppait de sa mansuétude, celle qu’elle aurait voulu qu’on le lui raconte encore et qu’elle satisfaisait elle-même en l’écrivant. Des êtres fabuleux se bousculaient. La jeune fille qu’elle avait été, elle la laissait exister comme si elle s’acharnait à garder secrètes toutes les espérances qui avaient germé et qu’elle n’avait pas vu mûrir. Le parfum laissé par les femmes sans âge sinuait sur les marbres bannis. C’était son château en ruines, délabré. Ses mains tremblaient du désir de façonner sans trêve, de remuer la glaise, de donner vie à des plantes en état de suffocation. Elle aimait leur ménager des boutures. Chaque fois qu’elle dessinait ou sculptait, elle y mettait l’absence, la résilience, le redoutable pavot de ces états d’âme qu’on n’enferme pas, qu’on ne prend pas, qu’on ne touche pas. Ce désir fou de vouloir parler des essences volatiles, elle l’avait posé sur les pages. Ses cartes de vœux en étaient remplies, fleuraient bon un indéfinissable parfum d’automne. Elle ne croyait pas à la liberté. Elle pensait à la vérité qu’on rencontre après avoir longtemps vécu dans la fange des pensées éphémères.
Un sapin grandissait derrière la maison, imposante silhouette et l’ombre de son feuillage se fondait sur les toits.
Firmin poursuivit son itinéraire et croisa Matias à l’orée du village. Il lui donna la carte que lui destinait Jasmine.
– Elle m’a prié de vous la donner. Comment allez-vous ce matin ?
– Mieux depuis que j’ai cette carte.
– J’espère avoir distribué toutes les cartes à temps. Jasmine ne déroge pas à la tradition. Elle a institué un usage qui lui tient à cœur comme vous avec votre distribution du bois. Vous, à la différence de Jasmine, vous préférez donner un peu de ce que laissent les sous-bois. Vous ramassez, vous les donnez. J’ai vu vos bûches dans l’atelier de Jasmine. Vous, vous visitez, elle, elle conserve. Si on mélangeait vos deux matières, on se trouverait devant une autre sorte de temple.
Puis Firmin s’en alla rapidement pour laisser le temps à Matias d'assimiler ce qu’il venait de lui révéler.
Décembre 2023
( Le village des santons – épisode 2 )
Firmin, le facteur et son courrier, la sacoche toujours remplie.
(Santon Maryse di Landro)
Max, le jardinier et sa brouette
(Santon Fouque)
Scènes et décors des maîtres santonniers.
À seulement quelques jours des fêtes de fin d'année, qu'il fait bon laisser aller l'imaginaire dans le village des Santons, Ginette ! ^^
La "dame auprès du bois" inspire ce texte foisonnant...
" Elle pensait à la vérité qu’on rencontre après avoir longtemps vécu dans la fange des pensées éphémères, "
j'ai adoré ... vrai ! Joli dimanche à toi, Ginette ...💓