Sur la mer des voiliers s’écartent de la grève où sont fichés les poteaux du temps passé à terre.
Ils s’en vont poser leurs désirs sur les ailes des mouettes.
Le ciel est un mystère qu’on côtoie sans cesse, rencontre absolue des vivants qui s’interrogent.
Où est le vaisseau qui a su trouver la route des cieux ?
Les oyats tiennent bon et se plient sur le sable.
Eux se demandent ce qu’on leur apporte avec les fruits des évasions.
La falaise observe, roc impassible, repère où poser le fardeau qui courbe notre dos bombé, comme les dunes.
Instants insolubles, instants que dissolvent les vagues que des respirations haletantes soulèvent.
Entends-tu les cris lointains de ceux qui ont tenté de passer entre les dunes ?
Faut-il explorer l'immense univers des incertitudes ?
Douceur de vivre ou douleur d'accepter son espace ?
La mer mugit, le voilier passe et les oyats attendent.
Peintures de Babeth
Texte de Ginette Flora
Mai 2024
Merci à vous deux pour cet instant de beauté entre vagues et dunes...
Littéralement emporté par vos mots et couleurs, chères amies ! Un excellent dimanche à vous deux ! ^^
Sublimes ... et on ne veut pas sortir de votre monde .. Il est beau, meric à vous deux !❤️