C’est en venant percuter la paroi rocheuse
Que l’anxiété brisée s’est estompée
Que le présage d’un sort inquiétant
A circulé en vain dans les dédales effrontés
Pour perdre de sa suffisante hauteur
Quand il s’est heurté aux murailles indomptées
C’est en butant contre les vagues bruyantes
Que la crainte de s’effondrer s’est éloignée
Lacérée par les griffes des géants
Mordu par l’érosion lente et ardente
L’effroi s’en est allé agoniser
Et s’écraser sur les barrières vigilantes
C’est contre les grottes obscures
Que le danger s’est désintégré
Et reçu pour ultime refuge
Le sol fissuré où percent les saxicoles
Un vol d’oiseaux s'élance pour occuper des niches fleuries
Qui a su se construire une vaste demeure
Sur les fractures écartelées des naufrages Qui a su se protéger contre les alarmes
Et se contenter du soleil accroupi sur les falaises ?
Peintures de Babeth
Texte de Ginette Flora
Harmonie entre les mots et les couleurs intences de soleil. Merci Ginette et Babeth.
Mer et roches en harmonie... à préserver. Merci à vous deux.
Comme le bord des falaises, j'ai suivi le fil des mots et la palette des couleurs ! Me voilà tout revigoré ! ^^ Un grand merci à vous deux, chères amies ! ^^