La lueur est revenue se livrer
Comme une intrusion fulgurante
Dans les bras endormis d’une léthargie
Qu’un suaire a déposé sur les bouleaux blancs
Un sommeil livide ensevelit les blessures
Enfouit les fêlures colmatées près des racines
Qui ne savent plus parler de leurs intimes griffures
Sur le lit de neige virginale
C’est la trêve d’une attente comblée
Dans la paix qui somnole
C’est suffisant pour une veillée d'albâtre
C’est le silence qui grésille de son pas libre
Une voix scintille quand une brèche s’illumine
Je ne verrai plus mon ombre ni mon sort
Un traîneau blanc m’emmène loin du monde
Peinture de Babeth
Texte de Ginette Flora
Merci à vous deux pour cette invitation de voyage en traîneau...
L'hiver et ses frimas vous ont réunies chères amies par la plume et la couleur.
Un beau duo pour nous charmer par vos qualités qui se complètent.
Bon week end...
À 5h30, je suis rentré du "Boulot" pour trouver "l'Hiver de ses....homonymes" ! Chères Amies, je ne vous cache pas que je signe de suite pour les vôtres bien plus beaux à voir, bien plus plaisants à lire ! Une belle journée à vous deux ! ^^