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La page de Babeth La maison là-bas



La sereine rangée des cyprès assombris

D’un vert engourdi dans un songe sauvage

Sur le plateau couvert d’un semis de poussière

De bribes déposées sur les bords du genièvre

J’ai suivi la voie en croyant me retrouver  





Trois arbres flous au loin j’ai cru les reconnaître

 Le village ému aux murailles dégarnies

 La seule maison qu’éperdue j’ai embrassée

N’avait ni fleurs ni crampons de lierre aux fenêtres

J’ai cru que je revenais comme un étranger

 Sans un présent à offrir dans mes mains meurtries    



La barrière chavirée que j’ai repoussée

J’ai entendu la goutte d’eau qui réjumène

Tombant du robinet au muret retenu

J’ai tout aimé jusqu’au tonneau qui se vidait

Et pris à l’antenne déviée sur le toit

Le temps ressemé comme le blé sur la plaine

 

Peintures de Babeth



 Texte de Ginette Flora

 Avril 2024





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10 Comments


Des mots posés sur des paysages colorés sont emplis de poésie sonores. Bravo à vous deux chères amies.

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Merci beaucoup, Nicole.

Nous sommes toujours charmées par ta visite .

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Beaucoup d'émotions affleurent... bravo à vous deux !

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Nous en avons presque les larmes aux yeux, chère Alice.

Babeth et moi, nous te remercions avec émotion.

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Tout simplement superbe ! Bravo à vous deux ! ^^

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Tu es adorable, Fred .

Babeth et moi, nous t'embrassons très fort.

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"J’ai tout aimé jusqu’au tonneau qui se vidait..." Magnifiques Vous deux .... merciii ❤️

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Merci beaucoup, Viviane.

Nous sommes ravies que les couleurs, les sons et les mots te parlent.

Le pinceau de Babeth raconte autant de récits que nos poésies !

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