Derrière un massif vaillant un feuillage se tient
De sève couverte qu’aucun âge n’atteint
Des balcons de laurier rose conservés plein les mains
Pour une maison ocre qui a surgi sur mon chemin
La courbe des collines penche ma griserie soudaine
Même le ciel titube à se maintenir dans les hauteurs
Où le vent jacasse et ne cesse de montrer avec ardeur
Qu’une lucarne ne craint pas d’attendre d’être reconnue
Remonter les quelques marches crevassées par l’envie
Regarder les volets brunis de l’oubli des premières fleurs
Que passent les averses qui emportent les vaines peurs
Et qu’à l’ancienne chaleur je vienne poser ma nostalgie
La porte s’ouvrira sans effort j’en ai la conviction
Les murs sauront me parler des ombres accoudées
Et le seul vertige qui embrumera le paysage
Comme les griffes de mes songes sera la racine
Qu’on arrache
Quand les voix passant sur les toits de tuiles rangées
Me parleront de cette terre et de ce mystère implorant
Peinture de Babeth
Septembre 2024
Texte de Ginette Flora
Ah, voilà que je la découvre enfin cette maison ocre ! Et dans ses couleurs et à travers ses mots, chères amies ! L'espace d'un instant, j'ai bien cru rester sur le perron d'une pièce jointe jamais reçue ! ^^ Ouf ! J'ai désormais tout loisir de la visiter ! De vous souhaiter à toutes deux, un excellent dimanche malgré de lourds nuages chargés de pluie dans l'Allier ! ^^