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La page de Babeth - La maison à la campagne

Dernière mise à jour : il y a 8 heures



Peinture de Babeth -

Eté 2024







Je n’ai vu que le bel arbre et sa houppelande

Quand je suis arrivée en bas de la clairière

Ses bras étendus, les étreintes de ses branches

Comme un être vigilant attendant qu’on entre

 Dans la maison qu’il ombrage de son silence

 

Sur la mousse des toits, des traces d’écriture

 De pluie baveuse, de  cicatrices biffées

 J’ai compris les écorchures et les cassures

 Qu’un éclat d’or couronne sur les tuiles rouille

 L’encre bleue du ciel n’apparaît que faiblement

 

Je n’ai plus craint ni la douleur ni les misères

 Son écorce  a retenu la chamade ingrate

 Le bruit qu’il fait taire  de son pouls régulier

 Et je n’ai plus craint ni les temps ni les colères

 

Un écureuil et sa réserve de noisettes

 S’affairait dans un lit d’herbes et de chardons

 Mes genoux ont fléchi à l’accueil des mésanges

 Et j’oubliais où je partais et d’où je venais

 

La porte close je l’ai ouverte au dedans

 Les pierres grises pour les cloisons de guingois

  Les murs blanchis pour une chaleur recueillie

 Et vous ne saurez jamais ce que j’ai trouvé

 Sur le plancher  de la maison dans la campagne

 



Peintures de Babeth

Texte de Ginette Flora

 Septembre 2024  

 

 

7 vues2 commentaires

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2 comentarios


Elisabeth Rolland
Elisabeth Rolland
il y a 6 heures

Qu'as-tu donc trouvé, chère cachotière ?

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Ginette Flora Amouma
Ginette Flora Amouma
il y a 6 heures
Contestando a

Ah Ah Aaaah ! Pour cela , il faudrait que tu ailles ouvrir et peindre ce qu'il y a dans cette maison à la campagne, chère amie !

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