Le ciel s’obscurcit comme si une âme attendait
Les ombres s’allongent et me conduisent vers où
Me supplient d’y aller sur le sentier évité
Les feuilles mortes craquent glissent et m’exhortent
Ce que tu verras n’est pas ce que tu crois
Les cyprès grandioses ont formé un amical cortège
Vois le village pensif qui vit de terre retournée
Nourrie de grains semés à grande volée
Leurs murs ont vu passer tant de nuits agitées
Qu’ils ne comptent plus les vents qui forcent les ferrures
Soudain j’ai vu grandir le ciel et devenir
Le sanctuaire espéré des âmes errantes
Emporter sans peur dans leurs longues tournées
Les espoirs déchus que j’ai laissés périr
Le germe des ébauches qui n’ont pas vu le jour
Novembre 2024
Peinture de Babeth
Texte de Ginette
Qu'il soit si loin ou cyprès, il n'y a point de chemin qu'avec vous, Chères Amies, je n'oserais entreprendre ! Un beau week-end à vous deux ! ^^
Magnifique fusion, fugue au bord des mots-couleurs et des lignes douces de Babeth ...on avance avec émerveillement dans vos créations ...Merci de Vous ❤️