Ne saura-t-on jamais ce que retient un visage
Même la courbe des cheveux se couvre de reflets
Grisonne le zénith hagard soudain délavé
Inquiet comme si un regret s'est égaré
Quelles pensées s’abandonnent au paysage
Quand un front pensif penché autour d’un secret
Creuse une bulle où se fige l’instant dérobé
Même les champs fauves sont saisis d’anxiété
Le ruisseau naguère transparent s’ensauvage
Il coule un flot de braises encore cuivrées
Comme des pièces qui tintent sur les galets
Comme une amulette d’étoiles incrustées
Peinture de Babeth
Texte de Ginette Flora
Février 2024
Pour cet instant éblouissant, merci à vous deux 🌞 !
Magnifiques Vous deux ! Merciii...❤️
Merci pour ces reflets colorés, Babeth, accompagné de ce beau poème Ginette.
Merci à vous deux.
Dans ces Reflets Jaunes, l'image du plaisir de vous retrouver toutes deux ! ^^