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La page de Babeth Louisa - L'Aubrac au printemps


J’ai voulu retrouver ma feuille abandonnée

Privée de ses jades elle assume le sort

De celle éprise de l’ombre d’un minéral

 Elle randonne pour un peu d’eau brumisée.  


Les forteresses se ferment dès qu’on s’interroge

 Certes il fut un temps où ceux qui se cachaient

 Ne se montraient guère que par les nuits sans lune

 Les portes cerclées de fer ne s’ouvriront plus

 

Le ruisseau coule encore au chant de leur destin

 On dit qu’un peuple a osé changer le monde

 Sur la garrigue les combes tendent leurs bois

Sans faiblir  tout arrive pour une raison

 

Le grain ne meurt pas il vagabonde sous terre

 L’appel est dans le vent, le secret dans l’érable

 Ames invisibles traquées elles existent

 Tourmentant le genêt sans gêne, elles résistent

 Avril 2025

Peinture de Babeth Louisa


Texte de Ginette Flora

 

 

1 Kommentar


Fredoladouleur
Fredoladouleur
il y a 3 heures

Et de poursuivre en beauté ce chemin à travers l'Aubrac, que vous tracez toutes les deux ! Merci pour tout cet air que vous donnez à nos poumons, Chères Amies ! ^^

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