Me voyant songeuse
Au pied de deux arbres voisins l’un de l’autre,
Le conteur me dit :
« Prends ma figure qui éclate
Et donne-moi la tienne qui se cache
La chaleur du soleil sait trouver l’ombre de tes joues
J’ai vu que tu savais aussi resplendir ! »
L’arbre accompli au tronc souverain
Couvert d’un feuillage doré
Voulait s’épanouir jusqu’à prendre l’espace
De l’autre arbre en retrait
Et je me suis approchée de l’arbre mitoyen
Au tronc noueux et divisé
Il gardait une lumière dans ses branchages
Un rayon de soleil danse dans les profondeurs
Et doucement éclaire de sa lueur offerte
La ramure hâlée à la hardiesse démasquée
Comme je voudrais pouvoir dire ce qu’est la vraie joie
Quand elle vient toucher la nuit
En la réveillant par une soudaine clarté
Et donner même la couleur manquante
A celui qui l’ignore.
Peinture de Babeth
Texte de Ginette Flora
Magnifique de vous deux encore et toujours et quel bonheur alors de frôler votre lumière créatrice .. j'adore !❤️
Georges Brassens chantait : " Au pied de mon arbre je vivais heureux..." En lisant tes mots, Ginette, qui accompagnent si bien les œuvres de Babeth, les mots et la voix de ce chanteur que j'aime beaucoup sont venus tout naturellement...
Pareillement aux branchages qui gardent la lumière, nous gardons dans nos cœurs, celle précieuse de vos collaborations, chères amies ! Belle journée à vous deux ! ^^