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Le génie de la lampe

Mon nouveau recueil de nouvelles vient de paraître chez Amazon :



C’est l’année du dragon de bois, c’est la Nouvelle Année, le Têt du Vietnam, de la Chine et de  quelques autres pays de l’Extrême-Orient.

Le dragon est le symbole de la puissance, de la force brute, du pouvoir et de l’ambition. Associé au bois, il s’affûte en une dimension plus réfléchie où la  créativité et le  renouveau prennent une place plus marquée. 

Le bois instaure  une capacité résiliente à surmonter les épreuves.

Un génie, celui de la lampe d'Aladin ou un autre que nous aimons imaginer, sait nous conforter par sa constante et amicale présence.





« La conteuse sur pilotis » est un texte qui raconte comment un rêve d’enfant peut devenir l’indicatif d’un renouveau, d’une perpétuelle aspiration à un monde meilleur.  L’enseignement de ce récit conduit tous les autres récits du recueil. Le merveilleux est inscrit dans nos esprits, « ils »  nous observent et se rient de nos tâtonnements. Mais qui ?

 

 Entre « Le gâteau de lune »  et « Les souliers brodés », « Le dragon qui s’est installé dans mon jardin »  nous montre combien un regard émerveillé peut nous faire affronter dignement les épreuves. « Monsieur Frisou » et « Le doudou de Colombine » s’en souviendront et « La fleur masquée » est bien contente de rencontrer sur sa route isolée un esprit compatissant.   

L’or des sous-bois se trouve « Aux pieds des chênes », pour une escapade vers   "La fontaine aux bulles "  et « Le bain de minuit ».

 Dans la forêt, couvent des sortilèges. C’est le songe d’une nuit d’été  qui continue à nous enfumer. « Finn et Kad » suivent les passagers des brumes pour les aider à choisir leur destin pendant que « Les aubergines » « cavatinent » et s’en donnent à cœur joie et que « Le jardiner du parc », éperdu, se remet à pincer son violoncelle.

C’est « La nuit  des châtaignes » où brusquement on entend « La voix des anciens » repousser la dalle et exhumer de vieilles peines.

C’est « Un pèlerinage » mais pas celui qu’on croit et de celui-ci, on n’en est pas près d’arriver à son lieu de destination.   

 « Le prisonnier » de la tour s’égare lui aussi sur l’horloge du temps et se retrouve coincé dans notre siècle. Il en est médusé ! Tant de choses ont changé !


 Mais « Le génie de la lampe » veille sur nous. Il éclaire nos routes sinueuses avec le peu de science qu’il possède et l’abondance de lumière qu’il allume. Il continue vaillamment à nous aider quand  notre marche dans la sombre forêt du « bois de santal » devient la quête d’une étincelle.      

C’est un long voyage que nous révèle « Garance »  mais au bout des tumultes, on accoste une île et on écoute  « Le sémaphore  » nous conter une étrange histoire.


C’est à ce moment là que des ponts sont jetés sur des rivages qu’on croyait inaccessibles  et que l’envie de les traverser et de s’aventurer dans les coursives de navires où s’amoncellent nos souvenirs vient nous étreindre et que d’en être embaumé, soulevé, conquis,   nous mène vers « Le sacre du printemps ».

  Ginette Flora

Mai 2024

  

 


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2 Comments


Bravo à Toi, magique Ginette aux mots de toujours ... tu es incroyable ! ... et un petit génie dans une lampe, humm je prends ...❤️

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Prononce tes trois voeux, chère Viviane.

Qui sait ? Tu as le don de voir les génies passer ...

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