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Les champs insondables



 La source est embusquée

 Je ne vois que l’herbe effondrée

 Sous la boue que bambochent mes pas

 La source fugueuse fredonne

 Il y a un espace au milieu de ta route

 

 Un lieu qu’on dit écrit sur le caillou plat

 Sur la racine mutine sur l’ombre qui te suit

 Un bout de terre qu’on dit verni

Au toucher d’une plume aiguisée

 Le jour ne finit pas quand la nuit ne se suffit pas

 

 Je suis revenue et le soleil flamboyait

 Il y a une source près du vieux matin

 J’y retourne sans savoir que plus j’y reviens

Plus on entend un orgue se mettre à trembler

 Parlant  d’un vécu qui vibre sur ses claviers

 

 La source ne cesse d’apparaître  

 A sourdre lentement comme pour mieux renaître

 Et c’est pour voir son filet d’écume troublé

Que je repousse les genêts ébouriffés

Pour rentrer dans les champs  insondables


Ginette Flora

 Juillet 2024

 

11 vues3 commentaires

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3 comentarios


Tout le mystère d'une source qui se glisse dans des champs insondables... très beau...

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" Le jour ne finit pas quand la nuit ne se suffit pas"


magnifique comme toujours et j'adore, Ginette ... merciii ❤️

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Contestando a

Merci beaucoup pour tes lectures régulières, chère Viviane .

Je m'empresse de te lire, toi la fée des sources et des bois !

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