La source est embusquée
Je ne vois que l’herbe effondrée
Sous la boue que bambochent mes pas
La source fugueuse fredonne
Il y a un espace au milieu de ta route
Un lieu qu’on dit écrit sur le caillou plat
Sur la racine mutine sur l’ombre qui te suit
Un bout de terre qu’on dit verni
Au toucher d’une plume aiguisée
Le jour ne finit pas quand la nuit ne se suffit pas
Je suis revenue et le soleil flamboyait
Il y a une source près du vieux matin
J’y retourne sans savoir que plus j’y reviens
Plus on entend un orgue se mettre à trembler
Parlant d’un vécu qui vibre sur ses claviers
La source ne cesse d’apparaître
A sourdre lentement comme pour mieux renaître
Et c’est pour voir son filet d’écume troublé
Que je repousse les genêts ébouriffés
Pour rentrer dans les champs insondables
Ginette Flora
Juillet 2024
Tout le mystère d'une source qui se glisse dans des champs insondables... très beau...
" Le jour ne finit pas quand la nuit ne se suffit pas"
magnifique comme toujours et j'adore, Ginette ... merciii ❤️