Pierre Dubois, conteur

Un conteur qui se métamorphose.

Quand il a une plume sur son chapeau, c'est qu'il écrit.

Quand il a un grelot sur son bonnet, c'est qu'il raconte ce qu'il a vu au pays des fées et des lutins.

Sa baguette magique, c'est son crayon ou son pinceau car il scénarise les dessins des auteurs de bandes dessinées.

Quand il a un micro, c'est qu'il raconte des histoires à la radio et à la télévision.

Sa passion est si forte qu'elle ouvre les portes. Il entre, il sort, il passe et repasse vêtu tout de noir, son corbeau sur l'épaule, ses cheveux agités par le murmure du vent. Sa passion, elle revient , elle part, elle le fait voyager et cela donne du baume au coeur.

Alors il invente l'elficologie, il étudie le peuple des lutins , des elfes et des gnomes. Il sait que nous avons besoin d'eux, il apprend leur langage, il écrit ce qu'il a entendu auprès d'eux. Il écrit ses voyages qui l'ont mené au pays que l'on n'oublie pas.

Il publie des bandes dessinées car c'est lui le scénariste des contes, il écrit pour des ouvrages d'art, pour préfacer des livres qui l'inspirent.

Et puis, il vient vers nous, il nous parle de vive voix dans des conférences, dans des salons de féerie.

Il n'a de cesse de nous transmettre sa joie de parler du petit peuple.

La liste de ses publications est telle que nous nous arrêterons sur les textes qui font de lui ce qu'il est essentiellement c'est-à-dire, un conteur.

--L’encyclopédie des fées, des elfes et des lutins.

Il invente le genre en publiant plusieurs ouvrages qui font de lui le spécialiste de la question des légendes et des folklores.

--Des recueils de contes : les contes du petit peuple

les contes de féerie

--Des recueils de nouvelles, comme les comptines assassines ou les contes de crimes qui révèlent la tonalité sombre et angoissée de sa plume qui ne peut se détourner des fantômes, des sorciers, des ogres et de la bête humaine.

--Des livres d'art, des scénarios pour des bandes dessinées : Laïyna

la torte

--Des livres pour la jeunesse comme Till l'espiègle

ou Robin des Bois

Il publie un ouvrage sur l’école de la féerie en plusieurs leçons où il apprend aux enfants à ouvrir l’œil et à savoir rencontrer le merveilleux.

On a compris. Il touche à tout, tous les arts le passionnent du moment qu''il est accompagné de ses elfes.

Né dans les Ardennes, il s'intéresse à l'esprit du lieu et à ses légendes.

" La forêt est vivante " , dit-il .

En grandissant, il se rapproche de la lecture dès son enfance. Adolescent, il écrit et dessine et souhaite raconter ses propres histoires.

Le genre littéraire fantastique est une découverte pour lui qui lit Claude Seignolle. Puis Sherlock Holmes entre dans la liste des personnages qu'il découvre. Il devient l'homme vêtu de noir, un corbeau sur l'épaule et la fibre de la curiosité à l'esprit.

Il sillonne la campagne française pour rassembler les contes, les histoires qui se racontent de bouche à oreille, il entre en "forêt", là où des brassées de contes l'attendent.

La radio, la télévision, l'écriture l'occupent. Le folklore populaire est son champ d’investigation et son thème de prédilection.

Il est comédien, scénariste de films fantastiques et légendaires. Il est pirate, viking, chouan, chef de tribus celtes....

Sa thématique littéraire est féconde et éclectique :

Il écrit du fantastique et de la féerie.

Il exhume un vocabulaire suranné, chercheur de vieux mots peu usités.

Il écrit " à la main" sur du papier car la main absorbe la sève spirituelle qui pulse au bout de ses doigts.

Et parfois son écriture sombre. C'est son coté obscur qui le hante car même au bout du rêve, il existe un ravin.

Festivals et salons littéraires.

Pierre Dubois participe à plusieurs festivals consacrés à l'imaginaire et au folklore régional. On peut ainsi le voir aux médiévales de Provins.

Il a coutume de dire :

" Le conte de fées , c'est pour réveiller les adultes" car Pierre croit aux fées, aux génies calfeutrés dans les genêts, aux fantômes et autres créatures égarées.

" C'est important d'y croire soi-même ou de vouloir y croire. Il y a ce chant, ce murmure des fées et des elfes. La féerie est basée sur cet échange, cette pensée magique.

Le " Il était une fois " qu'on doit se dire tous les matins est très important. On ne doit pas rompre le contact avec " le compagnon invisible "

Et moi, vous dirais-je que je l'ai rencontré ce sorcier, ce mage, cet incroyable illusionniste au détour d’une lecture ?

Cette rencontre tient aussi du miracle des fées !